mercredi 26 décembre 2012

Interview 2010 : Sophia et Austin à propos de l'environnement

En faisant quelques recherches, je suis tombée sur une interview (datant de 2010) de Sophia et Austin qui parlent de l'environnement, de leur séjour au Golfe Du Mexique et de l'horreur qu'ils ont pu voir là-bas, ils expliquent aussi comment ils font pour sensibiliser les fans etc ... J'ai donc décidé de vous la traduire. Une interview vraiment intéressante. On peut vraiment voir à quel point ils se soucient de l'environnement de notre planète et je les admire pour ça. Voici donc la première partie de l'interview. La deuxième partie sera postée plus tard ... Bonne lecture !

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1ERE PARTIE
Sophia et Austin connaissent la vraie histoire de la fuite de pétrole dans le Golfe.


A l'écran, Sophia Bush et Austin Nichols naviguent à travers la ville de Tree Hill, en Caroline du Nord dans la série de la CW "One Tree Hill" -- mais dans la vraie vie, les deux ont focalisé leur énergie en soutenant la côte du Golfe depuis la fuite de pétrole. La paire a voyagé jusqu'à la Louisiane pour voir en personne les évolutions du nettoyage, et garde ses fans et amis à jour via leurs comptes twitter -- follow Sophia ICI et Austin ICI -- et quand ils ne font pas de campagnes pour l'énergie propre et la côte du Golfe, ils compostent, recyclent, et essayent de sensibiliser leurs collègues à faire la même chose. Planet Green a discuté avec Sophia et Austin à propos de leur voyage récent au Golfe, de ce qu'ils ont vu, et comment ça a changé leurs vies professionnelles et personnelles.

Planet Green : Quelques semaines plus tôt, vous avez voyagé jusqu'à la côte du Golfe pour voir la fuite de pétrole en premier lieu. Comment c'était ?

Sophia : C'était une expérience vraiment puissante. Nous travaillons tous les deux avec Global Green, et nous étions en train de parler avec Matt Peterson, qui est la tête [= qui gère], à propos de vouloir faire quelque chose, donc il a organisé le voyage ensemble pour nous -- nous sommes arrivés en Nouvelle-Orléans et ensuite nous avons été transportés jusqu'à la Grande Ile, Louisiane, et avons passé du temps là-bas avec un pêcheur local, et activités locales. Nous avons essayé d'aller sur la plage pour nettoyer, et ceci a été une expérience vraiment choquante pour nous.

Austin : Aussitôt que nous avons essayé de traverser les limites oranges, la police sur des quatre-roues [= sorte de quad] est arrivée très vite vers nous et nous a dit d'éteindre les caméras. Nous avions un avocat avec nous qui a dit, "Pourquoi ? Nous avons pas à le faire," et ils se sont immédiatement tuent, mais ils nous ont dit que nous serions arrêtés si nous dépassons les limites. Ils ont dit que c'était une scène de "crime", et nous avons essentiellement appris que le criminel maintient l'ordre dans leur propre scène de crime. Quand vous êtes vraiment là-bas et que vous voyez nos propres policiers et nos propres militaires prendre les commandes d'une grande société pétrolière, c'est vraiment déconcertant et terrible. 

Sophia : L'une des choses qui était vraiment fâcheuse de ça c'est que ça ressemble à un état policier, ça ressemble à un certain plateau de tournage d'un film étrange comme Outbreak. C'est absolument fou. Et quand le sherif arrive et menace de vous arrêter si vous entrée dans la zone dangereuse -- nous avons dit, "De quoi êtes-vous en train de parler ?" et il a dit, "La plage -- vous ne pouvez pas aller là-bas. C'est la zone dangereuse, et si vous allez là-bas nous devons faire venir l'équipe hazmat [= qui s'occupe des matières dangereuses] et vous décontaminez avant de vous mettre en prison."

Nous sommes debout là pendant qu'il nous dit de regarder tous les gars qu'ils ont embauché pour ces équipes de nettoyage qui ne portent pas de combinaison protectrice. Ils ont seulement des gans en plastique et des bottes de pluie. Ils ne portent pas de respirateurs, ils ne portent pas de combinaisons hazmat, mais on nous dit que nous serions si toxiques que nous devrions être traités par des messieurs dans des combinaisons hazmat.

Quand ils sont partis, nous sommes allés vers eux et avons essayé de parler à quelques uns des employés qui nous ont immédiatement tourné le dos. Un contremaître est venu et nous a crié de nous éloigner de son équipe, et deux ou trois des gars qui ne s'en allaient pas immédiatement sont restés aux alentours et nous avons commencé à leur poser des questions et ils ont continué à dire, "Nous ne pouvons pas vous dire ça, nous ne pouvons pas répondre à ça, nous ne pouvons pas vous dire qui nous a embauché, nous ne pouvons pas vous dire comme nous avons été formés." Nous leurs avons demandé, "Pourquoi ne portez-vous pas de respirateur ?" Et ils ont dit, "Et bien, nous serions virés." Nous avons demandé, "On vous a dit que si vous portiez des respirateurs sur la plage pendant que vous nettoyez vous seriez renvoyés ?" Et ils ont dit oui.

Donc l'image d'une équipe avec des respirateurs et des combinaisons hazmat serait si inquiétante à voir aux actualités que leurs patrons leurs ont dit, qui ont été contractés par BP, que toutes ces personnes seraient renvoyées et perdraient leurs emplois s'ils prennent des mesures pour protéger leur santé. C'est tellement effrayant. Ces hommes et femmes se rendent malade pour préserver l'image d'une société.

Austin : En réalité, quand vous jetez un coup d'oeil derrière le rideau et vous vous mettez vous-mêmes dans ces endroits, comme Haïti ou le Golfe ou quoi que ce soit, vous apprenez plus en 15 minutes que vous pourrez jamais apprendre en regardant l'actualité. J'ai commencé à me demander pourquoi, et la seule chose que je peux ressortir c'est que tout le monde est en quelque sorte impliqué avec ça, avec les sociétés et le pétrole, et tout le monde appartient à quelqu'un de plus grand. Ils ne peuvent pas faire ça, et ils ne peuvent pas faire de rapport à propos de ça, parce que leur patron les renverra -- on a l'impression qu'il y a cette grande chose connectée s'accrochant sur chacun d'entre nous que nous ne pouvons pas voir ou toucher mais cette chose contrôle tout. Nous sommes allés là-bas pour une journée et nous avons vu des choses qui ne sont pas reportées aux actualités -- pourquoi ne disent-ils pas ces choses là ? Ils doivent avoir peur pour leurs emplois.

Planet Green : Avez-vous pu parler avec l'un des pêcheurs locaux ?

Austin : Ce camarade, Christian, nous a emmené sur son bateau; nous avons loué son bateau pour la journée et il nous a emmené à la réserve d'oiseaux qui est entourée par deux lignes de limite -- qui n'ont rien fait, les rochers étaient tous recouverts de pétrole, la ligne n'a pas vraiment arrêter le pétrole -- mais nous avons appris beaucoup grâce à lui.

Il nous racontait cette histoire et il a commencé à pleurer, et ceux-ci sont le genre d'interactions que vous n'avez pas venant d'un écran de télévision. Il m'a montré une photo de son jardin d'un jour où il avait ramené 8 ou 10 poissons, il a dit, "C'est comment je nourris ma famille. Je ne vais pas à l'étage de l'épicerie. Je rapporte des poissons de la mer et c'est ce que nous avons pour le dîner chaque soir."

Ces gens, ils ont beaucoup de leurs capitaux propres dans leurs bateaux de pêcheurs et ils ne seront pas capables de vendre leurs bateaux. Ils se trouvent devant le besoin de partir, ils vont devoir aller dans d'autres endroits. Tout était très difficile pour l'expérience de premier lieu. J'aimerais que tout le monde puisse aller là-bas pour une journée ou deux et tout simplement marcher aux alentours et parler aux gens, parce que si plus de personnes feraient ça, alors nous serions capable de changer les choses plus rapidement.

Le monde entier est comme ça mais en Amérique plus -- nous regardons le monde tourner de notre canapé et nous regardons l'écran de télévision et nous sommes assis à la maison et nous parlons de mal à propos de ça. C'est pourquoi je fais ce nouveau truc nommé Crowdrise.com, et j'ai commencé une page où les gens peuvent donner des petits montants d'argent, et j'essaye de trouver des moyens faciles pour que les gens aident.

Sophia : Vous commencez vraiment à réaliser ces problèmes comme ça -- c'est si actif, c'est si extraordinairement non quantifiable que les gens estiment que le montant à la réponse de cette tâche est insurmontable.  Ca semble trop gros pour y participer, mais ça ne l'est pas. Ca en vient à être une circonscription active de nouveau.

Austin a raison dans ce qu'il a dit, c'est vraiment facile pour nous, être dans un pays qui est encore considéré comme étant le plus puissant dans le monde, et qui a la meilleure échelle de la vie sociale et droits humains -- les gens pensent réellement que tout est super ici, et que nous n'avons pas de raisons d'y prêter d'attention, ou d'être nos propres enquêteurs ou police de notre propre gouvernement. Mais ce n'est pas précis.

Les gens sont les gens qu'ils soient le Christian qui est pêcheur dans le Golfe ou si nous parlons de nos sénateurs, nos membres du Congrès, ou même le président -- il est encore juste un homme. Peu importe ce que sont vos sentiments politique, les gens s'attendent vraiment à ce que le gouvernement s'asseye et le fasse pour eux, mais le changement social arrive quand des membres de la nation font clairement entendre qu'ils croient en quelque chose et que ce soit par le Million Man March [= manifestation qui a eu lieu à Washington D.C en Octobre 1995] ou par les grèves de droits civils qui sont arrivées dans les années 70, nous devons montrer au gouvernement que nous nous en soucions.

Et pour nous, vous vous rendez compte de plus en plus que nous sommes cette société massive à base de médias qui entre en jeu quand les nombres reflètent quelque chose. Si tout le monde qui lit nos articles, si tout le monde qui suit notre série, fait dorénavant un engagement sur un an qu'ils n'achèteraient pas des bouteilles d'eau, cela pourrait être un changement de vente que les gens pourraient voir. Nous devons montrer aux gens de quoi nous nous soucions à travers les choses que nous achetons et de la manière dont nous vivons.

Planet Green : Vous venez tous les deux de commencer à utiliser twitter. Comment a-t-il affecté votre travail social ?

Austin : Nous avions peur de twitter, mais nous avons pensé, comment pouvons-nous faire sortir ce message ? Alors trois jours avant que nous partions, nous avons commencé les status et avons essayé d'avoir le plus possible de fans à nous suivre. Aussitôt que nous avons passé le Golfe, nous avons eu des messages du Brésil, de l'Australie, de partout, disant, "notre actualité ne nous parle pas de ça, nous savons rien de cette fuite de pétrole, si vous les gars n'aviez pas tweeté à propos de ça nous ne saurions rien à propos de ça." Je sais que chaque pays à ses propos actualités mais j'étais stupéfié qu'ils n'avaient pas entendu parler de la fuite de pétrole de partout dans le monde. Les gens sont très affectés et en colère partout.

Sophia : Une des choses qui est vraiment géniale c'est de voir les gens dire, "Merci d'utiliser twitter pour quelque chose de bien." Nous ne sommes pas assis ici disant, "Hey, je vais déjeuner ici," et continuer à dire ce genre de choses -- ce n'est pas le genre d'informations qui aident n'importe qui. Et ce qui a été vraiment spécial pour nous c'est la quantité d'information qui est venue en retour. Les gens disant, "Regardez cette ville qui vient tout juste de s'approprier une éolienne à énergie en Suède, et en Norvège nous faisons ça, et en Amérique du Sud nous avons inventé ces sortes de carburants alternatifs." C'est vraiment fascinant et c'est quelque chose qui finit par vous donner de l'espoir. Les gens regardent à ça et se disent qu'ils ne peuvent rien faire, mais tout le monde peut. C'est aussi simple que de prendre des sacs avec vous pour aller à l'épicerie afin de ne plus prendre de plastique.

Austin : Portland vient tout juste d'interdire les sacs plastiques à l'épicerie, et je pense que se sera comme l'interdiction de fumer -- espérons que d'autres villes commenceront à faire ça aussi. Je pense que c'est génial.
Source : PlanetGreen
Traduction : WonderfulSophiaB

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